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HistoriqueL’œil brillant et le sourire contagieux, Pasquale Beauvais, la jeune et sympathique fondatrice de BioBon, nous offre de déguster de succulents produits artisanaux dont la réputation commence à faire jaser au-delà des frontières des Cantons de l’Est. Il faut dire que les cuisines de BioBon sont installées à Coaticook, dans un coin de l’Estrie, qui se distingue par son agriculture biologique, la richesse de ses productions et la diversité de ses produits. Laissons parler Pasquale :« D’aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours voulu posséder ma propre entreprise. Même toute petite, les casseroles et les cuillères me fascinaient. Je transporte cette tradition dans mes gènes! Mes grands-parents Gagné et Tremblay cuisinaient dans les chantiers. Chez ma grand-mère maternelle qui avait 12 enfants, tout se passait dans la cuisine. On y préparait des marinades, des confitures et d’énormes repas de fêtes. C’est dans cette atmosphère familiale remplie d’odeurs savoureuses que j’ai eu la piqûre… Dans cette famille du Lac-Saint-Jean, on cuisinait selon la saison, directement du jardin. D'ailleurs, la recette de mon pain vient de mon arrière-grand-mère Gagné. ![]() Je prépare alors mon premier plan d’affaires chez ProGestion Estrie et démarre deux projets : une boulangerie-pâtisserie à Rock Forest et un projet de culture et de transformation de cerises de terre à Compton. Tandis que l’aventure des cerises de terre s’avère un échec, celle de pâtisserie - boulangerie connaît immédiatement un essor et marque le départ de ma carrière en transformation agroalimentaire. Tout débute en 1993, à l’âge de 23 ans à Rock Forest, dans la petite cuisine de mon appartement. De nouveaux marchés s’ouvrentDes contacts montréalais m’offrent alors de confectionner des plats surgelés de type « cuisine maison » pour des personnes âgées
en perte d’autonomie. J’accepte la commande, mais le transport à Montréal s’avère compliqué et les ventes insuffisantes. J’entreprends
alors des recherches qui m’amènent à contacter un milieu que je connais bien : les kiosques saisonniers des producteurs. Obtenant ainsi des contrats de sous-traitance,
je transforme leurs produits et réalise leurs recettes. Avec la croissance de la demande, mon espace de travail devient rapidement trop petit. Comme mon bail se termine, je m’installe
dans un local commercial à St-Élie d’Orford. De plus en plus de clients s’ajoutent à ma liste. Bien que je sois très occupée à l’été et à l’automne,
l’hiver et le printemps demeurent des saisons creuses que je dois combler. Découverte du marché des produits biologiques En 2000, je m’installe à Waterville où je loue avec option d’achat des locaux vacants suite à la fermeture temporaire d’une entreprise de
boulangerie-pâtisserie. Les équipements sur place me permettent alors d’augmenter la production, de tester mon marché et de mieux évaluer mes besoins. Nouvelle phase d’expansionMon bail à Waterville devient à échéance en 2003. Mais n’étant pas prête à acheter l’ensemble des locaux et de l’équipement
sur place, me voilà encore forcée de trouver de nouvelles installations. Une rencontre avec l’agente agroalimentaire massure de son soutien. Quelques jours plus tard,
on m’informe qu’un local commercial se libère à Compton, mon village d’origine. Épuisée, mais heureuse, je me lance dans un autre déménagement. En 2012, l'entreprise prend un nouveau virage et déménage dans un motel agroalimentiare à Coaticook pour se concentrer exclusivement sur la transformation des deux produits qui ont fait notre renomée, soit le végé-pâté et le gâteau aux fruits.
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